lundi 21 septembre 2009

Lendemain de veille: édition du 21/9/2009


Les Jets ont fait dans la bravade. Rex Ryan avait jaspiné sur les ondes WFAN, en juin déjà, qu’il n’était pas là pour baiser les bagues du Super Bowl de Bill Belichick. Ils ont continué à bavasser la semaine dernière; de Kerry Rhodes voulant « humilier » Tom Brady dans les pages du Daily News en plus d’attiser une algarade virtuelle avec l’ex-Pat, devenu analyste, Rodney Harrison; en passant par Kris Jenkins décrivant le match de dimanche comme le Super Bowl. Eh bien, envers et contre tous, les Jets tiennent parole et font florès contre la Nouvelle-Angleterre.

Les Giants n’ont pas couru et n’ont pas stoppé la course. Ils ont gaspillé des voyages dans la zone payante en troquant touchés pour placements. Mais, à la chute du rideau, ce sont qui prennent le rôle des goujats en sapant l’ouverture de Cowboys Stadium.

Jay Cutler dulcifie la grogne à Chicago grâce au pied béni de Robbie Gould.

Les Bills et les Bengals sont amnésiques. Après l’arrache cœur en ouverture, ils rebondissent. À Buffalo, Fred Jackson (qui fait oublier l’absence de Marshawn Lynch) et Alex Van Pelt (le nouveau coordonnateur offensif) règlent le cas du Tampa. À Lambeau Field, Atwan Odom martyrise Aaron Rodgers avec 5 sacks, Cedric Benson empile 141 verges et Chad 85 exécute son plongeon rêvé.

Les Chargers pensaient bien s’en tirer comme la semaine dernière à Oakland, mais Darren Sproles a rencontré cette fois un mur nommé Ray Lewis.

Les Falcons sont 2-0, c’est bien. Mais le vrai test c’est la semaine prochaine en Nouvelle-Angleterre comme le souligne Mark Bradley du Atlanta Journal-Constitution.

La machine offensive des Saints roule à plein régime.

Le déclin de l’empire des Pats ? Belichick avoue avoir été mystifié. Tom Brady n’avait jamais perdu à Giants Stadium et première défaite depuis décembre 2006 des Pats menés par le #12. Dan Shaughnessy, du Boston Globe, compare la performance de Brady à Meadowlands à celle de Ted Williams, frappant pour ,200, dans les Séries mondiales de 1946.

Un stade de 1,12 G$, 105 121 spectateurs (un nouveau record en NFL), le président W. Bush pour le pile ou face, LeBron James, les anciens (Staubach, Aikman, Smith…), la statue de Tom Landry, c’est le meilleur des mondes comme dirait Candide. Sauf que Tony Romo et ses petits copains déparent.

Ouf ! Kurt Warner et les Cards rachètent le faux-pas en ouverture. Pour Dan Bickley du Arizona Republic, la victoire à Jacksonville représente rien de moins que la plus importante victoire de l’équipe en septembre.

Un cataclysme ! 10 jours pour préparer un tel désastre défensif au Tennessee.

Jeff Reed lève la main et prend blâme, en ratant deux placements au dernier quart, de la première défaite des champions en 2009.

Encore une première demie moche. Les Vikings s’en tirent tout de même.

Les 49ers se retrouvent en tête de l’Ouest. Frank Gore est incoercible, le « Usain Bolt » en casque et crampons, le quolibet est de John Crumpacher du San Francisco Chronicle, piétine la défense du Seattle pour 207 verges.

Pourtant tout fonctionnait à merveille en pré-saison. L’offensive du Green Bay en panne : blessures, échappés, passes ratés, problèmes de communication.

Pendant 57 minutes, JaMarcus Russell du Oakland a été pitoyable. Une seule passe, pourtant, a suffi.

Qui est Kevin Kolb ? On n’en sait trop rien à Philly. Et c’est ce qui inquiète Bob Ford, du Philadephia Inquirer, en dépit de l’écrasante défaite.

Rien de très joli à DC. La victoire donne à Jim Zorn un aman pour quelques temps.

Et de 19 ! Mitch Albom, du Detroit Free-Press, se demande si un jour il pourra enfin écrire que « tout est bien qui finit bien ».

Les semaines se suivent et se ressemblent…pas pour les Texans. Quelle métamorphose du Houston !

Pas de miracle nécessaire cette semaine pour Denver. Juste une panacée qu’on nomme Browns. Pat McManamon, de l’Ohio.com, annonce que le pire est à venir à Cleveland.

Ce n’est pas tant la défaite qui fait mal chez les Seahawks, mais les dommages collatéraux (Hasselbeck, Tatupu, Lockhear, Wilson blessés.).

Comme les Jaguars n’avaient vendu que 46 520 billets, le match n’était pas à la télé de Jacksonvillle. Une bénédiction, selon Gene Frenette du Florida Times-Union, pour les téléspectateurs de n’avoir pas eu à se taper ça.

« Jake a joué comme Jake », dixit Jake Delhomme. Un peu mieux (une seule interception), mais pas de victoire encore pour le Caroline.

Steve Spagnuolo moule la défense des Rams à son image. Elle garde Washington hors de la zone des buts, mais une défaite quant même.

Même avec Matt Cassel rien de nouveau sous le soleil à KC.

0-16 en 2009 pour les Bucs ? John Henderson du Tampa Tribune ose poser la question.