Adieu Mr. Pennington. Qu’est-ce qu’on donnerait pour retourner dans le passé. Qu’est-ce que vous donneriez pour retourner dans le passé. Vous vous souvenez 2002. Votre entrée fracassante, les Jets étaient 1-4. Comment oublier le chef-d’œuvre du 22 décembre 2002. C’était tellement beau à voir. Vous aviez disséqué la défensive de la Nouvelle-Angleterre. Et le match contre Green Bay pour remporter le championnat de la division et éliminer simultanément les Dolphins et les Pats. Le lendemain, l’article de Judy Battista dans le New York Times titrait : « Victory, Playoffs, East Title: J-E-T-S ... Yes, Yes, Yes ». Aujourd’hui, on oublie que vous avez battu Peyton Manning (oui « LE » Peyton Manning) 41-0 en éliminatoires. Après, ça s’est mal terminé, comme toujours pour vous, dans le trou noir d’Oakland. Mais les lendemains chantaient. Qu’est-ce que vous donneriez pour effacer ce jeu contre les Giants dans la pré-saison de 2003, Brandon Short qui vous « sacke ». C’était le début de la longue litanie des blessures. Vous êtes revenu, comme toujours, en 2004. À nouveau, on voudrait déchirer l’image, le match à Buffalo, la coiffe des rotateurs cette fois. Vous êtes revenu, comme toujours, en décembre contre Houston. Vous avez mené les Jets en éliminatoires malgré votre blessure au bras. Victoire à San Diego et l’arrache-cœur à Pittsburgh. La séquence fait mal à voir. Pas un, mais deux placements ratés de Doug Brien pour la victoire et le ticket pour la finale de la Conférence. Vous avez raté ce rendez-vous avec l’histoire. La coiffe des rotateurs encore, contre les Jaguars, en septembre 2005. Une fois de plus, vous êtes revenu. Vous avez conduit l’équipe aux éliminatoires en 2006 (un match d’anthologie aussi, en novembre à Foxboro dans la boue). Mais encore, comme toujours, l’histoire se termine mal (l’élimination par les Pats). 2007, on préfère l’oublier. Rien n’allait. Dommage, car l’histoire ne retiendra pas grand chose de Chad Pennington. La vie est injuste. Merci Mr. Pennington.
(Photo: Getty Images)